Comment trouver le courage d'oser ?

Oser peut être un vrai problème pour les personnes timides ou pour celles qui manquent de confiance en elles.

Des petites techniques simples peuvent vous permettre de dépasser votre peur de l’échec ou vos freins psychologiques et vous permettre de trouver le courage d’oser : oser faire, oser dire, oser changer …

 

1. Mon premier conseil : N’ayez pas peur de vous tromper !

Parce qu’il est vraiment rare que l’on fasse deux fois la même erreur et parce que se tromper amène à plus de réflexions, faire une erreur nous oblige à repenser pour faire autrement.

Je suis sûre que vous devez avoir connu ce genre d’expérience qui illustre bien cette idée !

Aujourd’hui, dans certains domaines on dit même qu’ il faut vite se tromper pour mieux réussir. C’est ce qu’ on appelle «  l’ apprentissage par l’expérience ».

2. Mon deuxième conseil : Préparez votre projet !

Mon deuxième conseil est de bien préparer votre projet. Une fois que vous avez réussi à prendre la décision de vous lancer, il vous faudra selon votre projet peut être commencer par vous renseignez pour savoir ce que vous devrez faire.

La préparation représente souvent l’étape la plus importante de tout projet.

S’il s’agit juste d’apprendre à oser dire non, cette étape ne sera pas nécessaire quoi qu’il vous sera peut-être utile de faire quelques recherches d’articles qui pourraient vous donner des petites techniques ou des petites astuces pour vous faciliter la tâche.

3. Mon troisième conseil : Avancez à petits pas !

Souvent, on n’ose pas se lancer dans un nouveau projet ou dans un changement parce que l’objectif nous paraît trop gros à gérer selon ce qu’on aimerait faire : changer de style, changer de travail, ou même changer de vie en y pensant vous vous direz que c’est impossible.

Il faut commencer par voir les choses sous un nouvel angle.

Vous devrez découper votre projet en petites étapes et surtout vous accordez le temps qu’il sera nécessaire pour parvenir à vos fins. Faites une liste de différentes choses à faire pour atteindre votre but.

Si, par exemple, vous visez un changement de travail ou une reconversion : vous devrez préparer un plan d’action avec toutes les différentes étapes pour visualiser le parcours.

Cette technique vous permettra de vous rendre compte que chaque étape prise une par une est largement réalisable même si certaines demanderont plus de temps, elles ne présenteront aucunes difficultés.

Il vous sera alors plus facile de vous sentir capable de faire le premier pas. La réussite du premier pas, vous encouragera tout naturellement à faire le deuxième, et ainsi de suite, jusqu’à atteindre votre objectif comme on le dit si bien : « Paris ne s’est pas fait en un jour ! ».

La patience sera alors votre meilleure alliée.

4. Mon quatrième conseil :  Sortez de votre zone de confort !

Changez vos habitudes, faîtes des choses nouvelles, prenez de nouvelles routes !

Ce sera une bonne solution pour vous amener à oser penser que vous pouvez changer les choses bien sûr il ne s’agit pas de tout changer sur un coup de tête.

L’idée de fond est vraiment d’arrêter de subir quelque chose qui ne vous plaît pas ou plus, quelque chose dont vous n’avez plus envie juste parce que ça vous paraît plus facile de rester dans vos habitudes ou dans votre situation.

On parle souvent de résistance au changement, en fait, il s’agit plus simplement d’une sorte de peur : peur de perdre ce qu’on a sans être sûre de trouver mieux !

On se plaint  de la routine pourtant elle a quelque chose de rassurant et c’est souvent pour cette raison qu’on se contente de rêver de changement sans jamais passer à l’action.

Il suffit de réfléchir pour se rendre compte qu’on n’a pas souvent l’occasion de faire des nouvelles découvertes, de connaître de nouvelles personnes. D’un côté, on le regrette mais d’un autre côté, justement on n’ose pas partir à l’aventure.

En fait, on se trouve des excuses ou de fausses bonnes raisons pour ne pas oser et pourtant, le changement est une belle occasion de faire autrement ou de faire autre chose.

Sans parler de gros projets, il arrive souvent que l’on choisisse la facilité juste parce que l’être humain est ainsi fait. Le cerveau préfère les choses faciles, il n’aime pas prendre des décisions.

Cette idée se confirme simplement et au quotidien en regardant notre chariot de courses, en général à quelques articles près, nous achetons toujours les mêmes articles.

Et, il faut vraiment que nous soyons contraints de changer pour le faire. S’il n’y a plus votre marque habituelle, vous en prendrez une autre mais par obligation !

Personnellement, la première fois que j’ai entendu cette théorie, je n’y croyais pas vraiment pourtant en y réfléchissant, je me suis rendue compte que c’est exactement ce que je faisais moi-même.

A chaque fois que je fais mes courses, je fais le même circuit, dans le même sens et j’achète bien les mêmes articles .

A tel point que mon ticket de caisse pourrait me servir de listes de courses pour la fois d’après. 

Et, quelque chose me dit que vous êtes entrain de réaliser que c’est aussi votre cas. Le pire c’est que cet exemple pourrait s’appliquer à beaucoup d’habitudes de notre quotidien.

En fait, le cerveau fabrique des biais pour rendre les choses plus simples. Il n’aime pas le changement, il n’aime pas avoir à prendre des décisions …

 

5. Mon cinquième conseil et pas le moindre : Entourez-vous bien !

Etre bien entouré aura toute son importance dans votre réussite, même si vous n’avez qu’une seule personne sur laquelle vous pourrez vous appuyer.

Il vous faut une personne, une amie qui vous comprendra, qui vous conseillera et surtout qui vous soutiendra quel que soit vos décisions.

Et, si vous n’avez pas de famille, pas d’amies pour vous aider, il se peut qu’il existe des groupes ou des forums sur Facebook ou sur internet où vous pourrez trouver de l’écoute et des conseils. 

C’est vrai que ce n’est pas pareil et pourtant s’appuyer sur une personne que l’on ne connaît pas présentera l’avantage de la neutralité.

Même pour les petits projets, un soutien est toujours une force supplémentaire qui pourra vous encourager et vous soutenir en cas de découragement. Pour les plus gros projets, je dirais que c’est une condition essentielle pour résister aux difficultés mais aussi pour ne pas vous sentir trop seule.

La personne devra être avant toute chose être positive sans que cela l’empêche de vous conseiller si elle considère que quelque chose ne va pas mais elle devra toujours être bienveillante, vous écouter et vous encourager.

Certains projets pourront exiger que vous soyez « soutenu » par une personne qualifiée par exemple, si vous vous lancez dans une formation pour acquérir de nouvelles compétences.

Vous aurez besoin d’un conseiller ou d’une conseillère technique d’ailleurs c’est souvent prévu. Ce qui ne vous empêchera pas d’y ajouter un soutien extérieur, bien sûr !

6. Mon sixième conseil : Ignorez vos craintes et vos peurs.

Nous avons souvent tendance à anticiper les problèmes et du coup, nous avons peur qu’il se passe ceci ou cela. 

Nous créons notre peur de l’échec, et même si cette peur est irrationnelle puisqu’il ne s’est rien passé nous avons toujours tendance à anticiper. C’est une façon de se protéger qui, au final, ne nous rend pas service.

Prenons l’exemple d’une personne qui a envie de changer de style. Disons une dame qui a envie de se transformer, de se relooker, souvent elle va hésiter parce que la première question qu’elle va se poser c’est ce que les autres vont penser ou dire !

Elle aura cette petite ou grosse appréhension à cause de sa peur du regard et du jugement des autres. Pourtant, si vous vous sentez bien avec votre nouveau look, vous renverrez une image positive et agréable que tout le monde appréciera.

Le problème, c’est que cette peur ne repose sur rien. Elle est donc difficile à surmonter. C’est aussi quelque chose de très humain, cette manière de toujours vouloir anticiper les choses et de se créer des blocages psychologiques.

Mais, le fait d’en prendre conscience peut permettre de changer votre manière de voir les choses, de faire taire vos craintes et de dépasser vos peurs pour oser essayer.

7. Mon septième conseil :  Fuyez les pensées négatives, pensez positive !

Ce conseil n’a rien d’original, je vous l’accorde et pourtant, il peut vraiment vous aider.

De la même manière, qu’il faudra faire taire vos peurs, il sera important de fuir le négatif qui ne pourra pas que vous nuire.

C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Un verre remplit d’eau à moitié a donc son autre moitié vide.

On dit que les personnes positives diront que : « le verre est à moitié plein ! » et les personnes négatives diront elles que : « le verre est à moitié vide ! » c’est, encore une fois, la façon de voir les choses qui influera sur votre résultat.

Aujourd’hui, certains spécialistes remettent un petit peu en cause, l’idée que pensez positif joue un rôle essentiel dans tout ce qu’on entreprend mais il faut être claire, pensez positif ne pourra que vous donnez de l’énergie, de l’enthousiasme et l’envie de réussir.

Penser positif, c’est se dire que tout va bien se passer, que vous pouvez le faire. Vous allez peut-être vous dire que c’est toujours facile de donner des conseils mais que dans la vraie vie, ça ne se passe pas toujours comme ça et bien, il ne faut pas y penser.

Affichez des petites citations inspirantes et positives autour de vous, sur votre frigo, à côté de votre bureau pour vous faire des petites piqures de rappel et faites ce que vous voulez avec l’envie de réussir.

8. Mon huitième conseil : Valorisez toujours vos expériences !

Il existe des situations où un échec peut être plus productif qu’une réussite même si c’ est difficile de l’admettre l’échec peut avoir du bon si on le prend le temps de l’analyser.

Nous avons tous tendance à l’oublier très vite, à passer à autre chose parce que la déception prend le dessus.

Pourtant, prendre le temps de réfléchir et d’analyser ce qui a fait qu’on n’a pas réussi va nous permettre de nous améliorer, de progresser et surtout d’acquérir de l’expérience.

C’est une notion difficile a abordé parce qu’un échec est toujours douloureux, pourtant ils existent toujours plusieurs causes à un échec et certaines qui ne dépendent même pas de nous !

9. Mon neuvième conseil : Soyez patiente !

On ne l’apprend malheureusement plus beaucoup et pourtant la patience est toujours la meilleure des alliées dans les grands projets.

Elle nous permet de prendre le temps de tout bien préparer sans se presser. Pour peu que vous arriviez à lui ajouter son amie la persévérance, vous serez parée pour aller très loin.

Nous avons une fâcheuse tendance, en règle générale, à oublier que le temps est souvent un ami précieux dans la réussite d’un projet. Que ce soit pendant sa préparation comme pendant sa réalisation, prendre le temps de bien faire les choses est important.

Il faudra, donc, commencer par changer une habitude, ou une situation à laquelle on était habitué. 

C’est techniquement plus facile, de faire quelque chose de nouveau que de faire changer une habitude ancienne. Et, plus l’habitude sera installée depuis longtemps et plus il sera difficile de la faire changer. 

Une étude scientifique parle en moyenne de 66 jours pour faire changer une habitude : l’habitude de fumer par exemple mais plus le changement visé est important et plus il faudra faire preuve de patience.

Pour vous encourager, il faut vous imaginer ce que ce changement va vous amener et ne jamais le perdre de vue !

 

 

10. Mon dixième et dernier conseil : Faites-vous confiance et soyez vous même !

De toute évidence, c’est certainement le conseil le plus important que je peux vous donner et il aurait été plus logique de le mettre comme tout premier conseil mais j’ai décidé en quelque sorte de lui accorder le mot de la fin.

Cette fameuse confiance en soi est une condition essentielle pour oser se lancer et pour réussir. Elle fait partie de la logique de la pensée positive : se sentir capable de réaliser quelque chose est une sensation qui facilite la prise de décision.

Si vous ne vous faites pas confiance, vous n’aurez même pas envie d’essayer !

Personne n’oserait entreprendre un projet qui lui semble impossible pour elle. Il faudra donc commencer par travailler sur votre confiance en vous pour dépasser cette difficulté.

Beaucoup de « Je n’ose pas ! » sont intimement lié à ce manque de confiance !

Je n’ose pas dire « Non ! », je n’ose pas parler en public, je n’ose pas m’imposer  traduisent directement de la timidité, et un manque de confiance en soi certain  . La bonne nouvelle c’est que vous pourrez travailler sur vous pour que ça change !

Il ne s’agit pas de renier votre propre nature ou votre caractère mais de réaliser que cette situation ne vous convient pas, qu’elle vous oblige à subir des petites choses qui vous gâchent peut-être la vie et qu’il ne tient qu’à vous de pouvoir les faire changer.

Selon le changement que vous viserez, il sera vraiment important que vous ayez confiance en vos capacités pour y arriver d’autant plus si ce changement concerne la relation à l’autre.

Si, par exemple, vous décidez d’apprendre à dire non à chaque fois que l’on vous demande un service, par exemple, pour gagner en tranquillité, il est évident qu’il faudra vous attendre à ce que les gens soient surpris et souvent qu’ils le prennent mal.

Ils n’oseront pas vous le dire clairement mais vous le sentirez dans vos relations.

Mais, sachez que ça se passera exactement de la même façon, si un jour, pour une raison indépendante de votre volonté, vous ne pouvez pas leur rendre service, ils ne chercheront pas à comprendre donc pensez toujours d’abord à vous ! 

Je ne sais pas ce que vous allez pensez de ces conseils mais j’espère qu’ils vont au moins vous donnez envie de réfléchir à tout cela.

Ils vont peut être vous plaire mais vous paraîtront irréalisables pour vous, alors je finirais par cette phrase tellement vraie de Joseph Mendy qui dit :

 »  Dans la vie quoique tu fasses les gens te critiqueront, alors fait ce que tu veux. « 

Alors, ne pensez qu’à vous, n’hésitez plus à vous lancer, commencer par des petits projets pour gagner en confiance en vous et foncez !